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Actualités du monde Android

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  Google France fait le point sur Android et présente le Nexus S
 Publié le 30/12/2010 à 09:30 - 3 commentaires ...

A l'occasion de la présentation à la presse française du Nexus S, la communication de Google a tenté de jouer la transparence autour des questions portant sur Android. On a bien dit "tenté"...

En pleine trêve des confiseurs, Google France a décidé d'organiser un point presse sur Android et le nouveau Nexus S fabriqué par Samsung. Malgré les congés, de nombreux journalistes se sont déplacés, attirés comme des mouches autour du pot de miel. Mais comme souvent chez Google, malgré une ambiance détendue et des tutoiements de rigueur, ce type de rencontre n'apporte pas beaucoup d'infos ou du moins de nouvelles infos.

L'opération était donc pilotée par Emmanuelle Flahault Franc et Hélène Barrot, toutes deux responsables Communication de Google France, en charge des solutions mobiles. Evidemment, le Nexus S a été mis à l'honneur même si un seul exemplaire était dispo lors de cette présentation..."C'est le seul en France", nous assure-t-on ! La neige aurait impacté les livraisons...

Le moteur a répété combien ce terminal représentait la meilleure expérience pour un terminal Android 2.3. "C'est l'appareil emblématique de la nouvelle version d'Android. Il offre une expérience pure de l'environnement Google, il est non bridé même quand il sera vendu par les opérateurs", explique Emmanuelle Flahault Franc. La composante NFC (Near field contact) a été mise en avant et Google estime que ce Nexus pourrait bien devenir le premier téléphone portefeuille en Europe. Sa puce NFC sera d'ailleurs compatible avec les offres de paiement sans contact en France (notamment à Nice).

Interrogé sur sa disponibilité en France, la responsable est restée peu bavarde. "On ne peut rien dire pour le moment mais il y a toutes les chances pour que le Nexus S soit disponible chez les opérateurs français. Il y a encore des choses à caler". Selon nos informations, SFR semblerait tenir la corde pour le moment pour un lancement au printemps prochain. Du côté du modèle économique, Google semble bien avoir tourné la page de la distribution exclusivement en ligne tentée avec le Nexus One. "Nous avons voulu proposer une expérience novatrice, on s'est dit que les consommateurs étaient prêts pour cet usage mais il semble qu'on ne peut pas vendre en ligne un téléphone comme des chaussures, notamment en Europe", explique Emmanuelle Flahault Franc.

Refusant de parler d'échec (Google a pourtant très vite abandonné ce modèle), la représentante de Google France estime même que le moteur pourrait à l'avenir retenter l'expérience d'une vente 100% en ligne. Sur le marché en général, on compte désormais 22 fabricants de terminaux Android qui proposent à ce jour 172 modèles différents. 300 000 smartphones sont activés quotidiennement. "Notre stratégie multi-marques fonctionne, Android est désormais le numéro trois, voire le numéro deux dans certains pays", s'enthousiasme la responsable.

Interrogée sur les questions des mises à jour chaotiques des terminaux, provoquant pas mal de frustrations chez les utilisateurs, Emmanuelle Flahault Franc botte en touche. "On ne peut pas obliger les opérateurs et les fabricants à pousser les mises à jour. On fournit des guides de bonnes pratiques et les calendriers de nos updates mais chacun a la latitude de choisir. La liberté de choix (hardware et software) est un des piliers d'Android. Mais nous pensons qu'en proposant des terminaux type Nexus S, on pousse les opérateurs à réagir..."

Rappelons que les Nexus sont les seuls terminaux qui peuvent être mis à jour automatiquement en WiFi car il sont desimlockés et ne comportent donc pas de surcouche opérateur. Reste que les opérateurs ne sont pas très réactifs, même pour des terminaux lancés il y a quelques mois. Ainsi, chez Orange, le passage à Android 2.2 pour le Galaxy S vient seulement d'être lancé. Chez Bouygues Telecom, la migration n'est pas encore possible...

Enfin, Emmanuelle Flahault Franc a abordé la problématique des tablettes. Alors que Google répétait il y a encore peu de temps qu'Android n'était pas "optimisé" pour ces appareils, le moteur semble avoir changé son fusil d'épaule. "Android a sa place sur les tablettes et ChromeOS sur les netbooks. Android est parfaitement adaptable aux tablettes, d'ailleurs les premiers modèles arrivent. Le seul problème est l'absence d'applications Android développées spécifiquement pour ces appareils."

Source de l'article : Business Mobile ...


 30/12/2010 11:56:11 - darkSPV
On fait toujours les mêmes critiques au sujet d'Android. Les mises à jour qui ne sont pas répercutées par les opérateurs ne sont pas un problème si on a rooté son téléphone, ce qui devient de plus en plus facile. Ensuite, on peut tout faire. On a 100 fois plus de liberté que sur iOS et WP7. Par contre, le nexus S ne m'intéresse pas plus que ça. Il sera vite dépassé quand les dual core vont arriver.
 30/12/2010 14:15:10 - Loth
Bof, pas plus de libertés qu'un iPhone jailbreaké. Et le root n'est pas toujours possible. Il est sans doute plus facile qu'avant, mais ce n'est pas encore à la portée de n'importe qui. Je me suis arraché les cheveux sur un simple Hero il y a quelques mois.

Mais une fois la barrière sautée, c'est vrai que c'est assez sympa. Android a toutefois redonné le pouvoir aux opérateurs, pouvoir qu'Apple leur avait volé. Et ça, c'est regrettable. J'ai un ami qui vient de se prendre un Galaxy S chez Orange. Comment dire ? Non rooté avec la surcouche Orange, c'est une calamité. Ca lague et c'est lent. Il n'y connait rien, ne rootera jamais son téléphone et il a les boules. Le néohyte sera facilement frustré par Android et y verra le "iOS du pauvre". Le geek y verra un incroyable moyen de sauter toutes les barrières et de se faire un mobile aux petis oignons. Mais le gros du volume des ventes, ce sera quand même Mme Michu.
 31/12/2010 08:03:05 - rcheno
De mon côté, je ne suis pas rivé sur LA prochaine mise à jour. J'ai attendu avec impatience le passage à Android 2.2, parce qu'il m'apportait la possibilité de mettre mes applis (enfin, quelques-unes) sur ma SDCard. Avec mon HTC Desire chez Bouygues, j'ai pu le faire fin juillet 2010, ce qui me semble tout à fait raisonnable. Je n'ai pas compris ce que m'apporterait une mise à jour vers Android 2.3, en dehors du NFC, dont je n'ai pas grand-chose à faire. J'attendrais patiemment qu'HTC me la propose en OTA quand il le fera, s'il le fait. Et sinon, tant pis.

Bien entendu, il y a un opérateur que j'évite à tout prix, c'est Orange dont les surcouches logicielles sont vraiment une calamité. J'étais auparavant chez cet opérateur, avec un HTC Diamond (tout beau, sous Windows Mobile), que j'ai dû reflasher entièrement pour pouvoir avoir un vrai smartphone sans toutes les âneries d'Orange. Et comme je n'ai eu que des soucis avec leur service client, je n'ai pas hésité une seconde pour changer et passer à Bouygues (service client impeccable).

Je ne comprends pas non plus la comparaison entre un Android et un iPhone jailbreaké. Je pense qu'un utilisateur "normal" va utiliser le téléphone tel qu'il sort de sa boîte, sans le jailbreaker, le rooter, le flasher... Si vous achetez un iPhone, vous devez commencer par installer iTunes sur votre PC (le genre d'exigence ahurissante si on réfléchit bien... pourquoi devriez-vous avoir un PC, déjà, pour utiliser votre téléphone et pourquoi tel logiciel plutôt qu'un autre...) et iTunes commence par vous demander votre numéro de carte bancaire. Moi, ça me refroidit. Si vous achetez un Android, c'est vrai, il sera plus simple à utiliser si vous acceptez d'avoir un compte sur Gmail. Moi, ça a été l'argument massue pour en acheter un : j'avais tout sur Google : contacts, agenda, courriels.. J'ai eu un problème avec mon Desire, Bouygyes me l'a remplacé (je vous dis : service client impeccable) et je n'ai eu qu'à entrer mes identifiants pour retrouver toutes mes données...

Petite remarque à notre cher Webmaster. Je dois être déjà un vieux c... (j'ai 51 ans), mais je déplore la contagion de l'anglicisme "impacter" qui s'est indûment substitué à un mot français qui est la traduction exacte de "to impact", je veux dire : "affecter" (qui n'a pas un sens uniquement ... affectif !) J'ai du mal à m'empêcher de réagir devant l'emploi de cet anglicisme. Mais je n'ai rien contre des mots qui ne se prétendent pas français, dans une phrase en français, comme : rooter, flasher, jailbreaker, etc. Incohérence ?

Dernière remarque, toujours pour notre Webmaster, dont je salue le travail régulier (et bénévole, j'imagine !), même durant la trêve des confiseurs : je trouve que le look (!) de la page web n'est pas très heureux. Le jeu de caractères utilisé pour le texte des articles, la couleur verdâtre ou la présentation des commentaires ne me semblent pas très réussis. Quelqu'un aurait-il du temps et les compétences artistiques pour suggérer à Christophe une autre mise en page ? (Mon avis est peut-être injuste et non partagé, dans ce cas, inutile d'en tenir compte.)

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