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Actualités du monde Android

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  Un "Android" des opérateurs ?
 Publié le 20/09/2010 à 10:30 - 2 commentaires ...

Orange, Vodafone, Telefonica et Deutsche Telekom… La Sainte Alliance des opérateurs est en marche ! Le mois prochain, ces géants du fixe et du mobile, qui pèsent à eux quatre la bagatelle d’un milliard de clients, se réuniront à Paris pour organiser la riposte. Quelle riposte ? Celle des opérateurs contre les constructeurs de mobiles.

C’est le PDG d’Orange, Stéphane Richard, qui l’a révélé dans une interview au Figaro : les opérateurs en ont assez de voir les fabricants de téléphones tirer à eux la couverture des utilisateurs. Ils sont jaloux, les opérateurs. Jaloux de ces liens que les constructeurs de mobiles tissent en direct avec leurs clients via les systèmes d’exploitation pour mobiles (iOS, Android, WindowsPhone…) et surtout les applications vendues en ligne – logiciels, musiques, vidéo… - à travers, par exemple, l’App Store d’Apple ou l’Android Market.

Malgré des partenariats, comme entre l’Ovi Store de Nokia et Orange, les opérateurs en veulent plus. Depuis toujours, ils refusent d’être de simples fournisseurs de tuyaux. Depuis toujours, ils veulent leur part du gâteau des services et des contenus. Alors concrètement, cette Sainte Alliance des opérateurs pourrait déboucher, peut-être, sur un nouveau système d’exploitation pour mobiles. Une sorte d’Android des opérateurs, adapté du système Linux, qui servirait de base à une nouvelle famille de terminaux. Reste à savoir ce que les clients auraient à y gagner ?

Jusqu’à présent, la présence débordante des opérateurs n’a pas toujours été une bonne chose. En privilégiant une approche propriétaire, ils ont tendance à enfermer le consommateur dans un écosystème en le coupant du reste du monde. C’est ainsi que l’on se retrouve avec des téléphones bloqués sur certains services. Bien que la multiplication des plateformes puisse sembler bénéfique en termes de concurrence, en réalité, cela a surtout pour effet de compliquer les choses pour les utilisateurs. Aujourd’hui, un utilisateur d’iPhone qui décide de passer à Android perd tous ses logiciels, ses chansons et ses vidéos. Seul un système ouvert et interopérable permettrait aux consommateurs d’avoir réellement le choix des armes.


Source de l'information : France Info ...


 20/09/2010 15:24:46 - kiecherb
et c'est pour cela que dans une de tes précédente news concernant le prix des applications mobile je disais que je n'en achetais jamais et que même 2 ou 3 euro c'est trop, car des gens comme moi (et je suppose la plupard d'entre nous) qui changeons très souvent de mobile ben t'achete une appli et une ou 2 semaine après tu n e peu plus l'utiliser car même pour les grosse appli comme les gps si t'achète navigon sur iphone tu ne pourra pas utiliser ta licence pour ce même navigon sur android
 22/09/2010 06:44:30 - zewolf
J'ai lu une très bonne analyse de cette news sur MacGénération (je sait c'est pas le lieu pour parler de Mac ;) ). En gros l'auteur explique le comment du pourquoi de cette alliance.

Extraits choisis: "Revenons quelques années en arrière : les opérateurs dictaient leurs volontés aux fabricants de téléphones mobiles. Par le jeu des subventions, les opérateurs sont le premier canal de distribution des téléphones mobiles. Fournissant à la fois le terminal et le service, les opérateurs maîtrisent donc toute la chaîne et peuvent demander aux fabricants de créer des appareils adaptés aux offres."

"sur la seule foi de promesse d'un appareil révolutionnaire qu'elle n'a jamais vu, Cingular (future AT&T) accepte d'abandonner beaucoup de son pouvoir à Apple : l'opérateur consent à verser un intéressement sur les abonnements remportés par l'iPhone, et à inclure les données illimitées dans le forfait associé. Apple, fidèle à sa réputation de contrôle quasi maladif, s'arrogeait la tête du projet"

"La messe était dite : les fabricants retrouvent leur liberté d'action. Suite au "coup" d'Apple, les autres constructeurs se sont infiltrés dans la brèche. Les opérateurs réalisent qu'avec le forfait data illimité, ils ont abandonné leur souveraineté sur le tuyau. Comment justifier le coût d'une minute de communication voix si la même minute ne coûte rien en VoIP ? Comment valoriser les offres en segmentant les services dans ce contexte ?"

"Alors que sur les feature phones, le téléchargement de jeux était facturé par l'opérateur à l'aide d'un SMS surtaxé, les divers App Stores se sont émancipés. Apple est venu se mettre entre les utilisateurs, les développeurs, et les opérateurs. Gameloft a vu son chiffre d'affaires exploser depuis le changement de paradigme."

"Et Android, en dépit de sa nature de plateforme, se délite et se fragmente, non seulement en fonction de la nature des smartphones, mais également des services associés : l'Android Market n'est disponible que dans 46 pays (dont seuls 9 peuvent proposer des applications payantes). Une limite qui fait plutôt les affaires de Google, puisqu'elle oblige les développeurs à se tourner vers AdMob pour leur modèle économique"

"Mais les opérateurs ont pu utiliser Android pour reprendre le contrôle des choses : ainsi, l'interface de certains téléphones reprend les couleurs de son opérateur. Mieux encore, certains accords de distribution forcent l'installation d'applications sur les appareils (sans possibilité même de les supprimer). Cerise sur le gâteau, Verizon a pu s'arroger l'exclusivité de Skype sur Android sur le territoire américain (excluant même l'utilisation de Skype sur un réseau WiFi). De plus, ce sont les opérateurs qui ont la mainmise sur la distribution des mises à jour d'Android, ce qui leur donne toute latitude de poser leur véto ultime sur certaines fonctionnalités."

"Malgré tout, Orange, Vodafone, Telefonica et Deutsche Telekom ne semblent pas encore se satisfaire de cette brèche dans Android : les quatre opérateurs veulent reprendre le contrôle complet des opérations."

L'analyse me semble juste et peut expliquer le comment du pourquoi de l'histoire. Il ne faut pas oublier que ceci ne nous concerne absolument pas dans le sens que les Geeks ne sont pas la cible des opérateurs, mais plutôt le grand public "ignare" qui fait à peine la différence entre un HTC et un Motorola et qui s'en fout puisque ce qu'il veut c'est pouvoir surfer sur le net, écouter de la musique et regarder ses photos.

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