Après la révélation de la faille KRACKs (Key Reinstallation Attacks) touchant tous les réseaux WIFI utilisant une sécurisation de type WPA / WPA2, ce qui est encore ce qui se fait de mieux aujourd'hui, malgré la très bonne réactivité de nombreuses entreprises informatiques, c'est un problème qui risque de perdurer durant de très nombreuses années.
La première à tirer la sonnette d'alarme chez nous est l'Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d'Information qui par la voix de son directeur Guillaume Poupard tient à nous rappeler que "On est condamné à attendre que les mises à jour soient proposées par les différents éditeurs, ce qui laissera la question de tout ce qui ne sera pas mis à jour". Une situation qu'on ne peut que confirmer car si les grands fabricants de matériel réseau ont déjà réagi et que des patchs Linux, Microsoft, Apple ont déjà été développé et même déjà appliqués dans le cas de Windows, le problème est que le développement d'un patch ne signifie pas qu'il sera appliqué sur tous les matériels en ayant besoin.
Sur ce point des appareils non mis à jour alors que les patchs existent, Android est malheureusement très bien placé car il est clair que seront rares les appareils mis à jour pour ce problème. Pour la majorité des terminaux Android ces failles WIFI ne seront jamais corrigées rendant ces appareils vulnérables à vie. Une situation qui n'est pas pour autant catastrophique car l'exploitation de ces failles n'est pas accessible au premier venu, il faut impérativement que le pirate soit très proche de vous en étant connecté sur le même réseau WIFI et que vos photos de famille ou votre "RDV chez Mamie" n'intéresse pas trop la NSA à moins que "Mamie" soit le nom de code du dealer de la cité. |  |
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